Celui qui ne fait rien, ne risque rien. Mais s’ennuie…tellement. Le risque, c’est l’échec, mais si on considère que c’est l’échec qui fait avancer, alors ce n’en n’est plus un ? L’article que vous allez lire participe au carnaval d’article dont le thème est « ce conseil qui m’a permis de surmonter mes échecs » du blog : grandiravecplaisir.com écrit par Shirley qui est éducatrice de l’enfance. Je vous conseille la lecture de Cet article qui m’a particulièrement parlé, forcément puisque je suis très attachée à l’expression des émotions 😊. Je vous souhaite une bonne lecture.
Comment surmonter ses échecs ?
Quand on fait le tour professionnellement de ce que l’on peut faire, et qu’on découvre quelque chose qui nous plait, qui nous passionne, qui fait qu’on apprend tous les jours et qu’on devient meilleur à chaque rencontre, c’est une chance. Mais pour ça il faut prendre des risques, apprendre des compétences connexes à celles qu’on veut développer, et accepter l’échec.

C’est ça créer son entreprise. C’est compliqué, on pense que ça va être super, parce qu’on va faire ce que l’on veut. Mais il y a toute une face cachée de l’iceberg qui ne nous convient peut-être pas forcément et qu’il faut prendre en compte, obligatoirement.
Mon expérience :
C’est un peu ce que j’ai vécu quand je me suis lancée il y a quelques années. Après avoir fait plusieurs formations (coaching, intelligence émotionnelle).
Les débuts sont toujours tout feu tout flamme, un peu comme une rencontre amoureuse, on est emballé, on est prêts à gravir des sommets, affronter les obstacles, bref on voit la vie en rose.
Et puis il y a le quotidien, les charges à payer, les clients à trouver, continuer à se former, et le doute s’installe. Ai-je fait le bon choix ?

Le chiffre d’affaire n’est pas celui escompté, il y a certes des clients, des formations, mais mes objectifs étaient plus élevés, plus rapidement.
D’où l’importance de bien définir son objectif.
Et qu’il ne soit ni trop élevé pour ne pas se décourager, ni trop bas pour se forcer à se bouger.
L’importance également d’être conscient de soi, de ses réussites. Il ne s’agit pas là de se surévaluer mais de prendre conscience que le fait de signer un contrat est une réussite, qui en amènera une autre.
N’étant pas très patiente, chaque réussite n’était jamais assez. Et très vite, le découragement est arrivé. A quoi bon continuer pour une activité qui ne démarre pas assez vite à mon goût, qui financièrement n’est pas assez rentable ? Bref, refusant de m’enliser dans une situation bancale, je changeai complètement de cap.
Une nouvelle formation plus tard (cette fois en management et gestion d’entreprise) je revenais vers le salariat. Avec des regrets, le fait de se dire, « je n’aurais pas dû arrêter, je ne suis pas allée au bout, j’aurais pu faire telle chose, ou telle autre ». Puis réfléchir sereinement sur cet échec. Me demander comment surmonter cet échec? Et se dire, recommence. Essaye à nouveau, mais différemment avec un autre état d’esprit.
Les 5 conseils pour surmonter ses échecs
Prendre du recul
Oui ok, mais on nous le sort à toutes les sauces celui-ci. Peut-être, mais c’est efficace. Pour vraiment prendre du recul, il faut laisser un peu de temps, car sur le coup on n’est pas capable de le faire efficacement. Revenir sur le déroulement ce que l’on a bien fait, et qui est à garder. Et là ou on s’est planté, et c’est pas si GRAVE, et voir comment on aurait pu faire autrement. Ce qui aurait pu marcher à la place.
Être patient
Pour moi, clairement je dois envisager les choses moins vite. Souffler. Accepter que tout ne se fasse pas en un claquement de doigts. Et c’est pas facile ! je vous jure. Car il faut aussi les moyens d’être patient. C’est sûr que si le chiffre d’affaire n’est pas au rendez-vous, il y a un moment où cela devient difficile. Et c’est pour ça qu’on peut commencer par démarrer son activité en plus d’une activité salariée, pour ne pas se lâcher des deux mains. Ou profiter d’une fin d’activité et de cette période pour monter son affaire.
Changer
« La folie c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent »
Albert Einstein
Une fois qu’on est conscient de ses défauts, ou de ce qui ne fonctionne pas. Il faut changer. Changer sa manière de voir les choses, et prendre le temps de se dire « ok, comment je vais pouvoir faire autrement ? »
Se jeter à l’eau

Quand on démarre, on n’ose pas. C’est légitime, on a peur de se faire envoyer bouler, on a peur de ne pas être à la hauteur. Mais c’est justement dans l’action qu’on avance. Car si au lieu d’un « non » on obtient un « oui ». Il va falloir être bon, et assurer. C’est un vrai moteur qui fait faire des bons en avant. Alors on oublie ses peurs, on compte jusqu’à 3 et on se lance.
S’aérer
Parfois quand on a la tête dans le guidon, on fonce dans le mur, encore et encore, sans rien voir. Et c’est ça qui est épuisant. Accepter de s’arrêter, un peu, même si on a beaucoup de travail. Il vaut mieux ralentir et réussir à retrouver une bonne motivation et un bel entrain à ce qu’on fait plutôt que de se dégoûter parce qu’on tire trop sur la corde et qu’on en vient à détester ce qu’on fait.
Comment accepter les tâches qu’on n’aime pas.
Quand on est entrepreneur, on doit tout faire. Il y a forcément des tâches moins sympathiques que d’autres. Celles que vous évitez, ou vous vous dites, je le ferai demain bref, vous procrastinez. Moi, par exemple, franchement, la paperasse, la compta, les démarches, c’est pas mon truc. Pour faire la corvée sans que cela devienne une bête noire :
- La planifier,
- Faire la tâche en début de journée, et continuer par quelque chose de plus plaisant
- Se féliciter de l’avoir fait
- Et se rappeler les choix qu’on a fait qui passent forcément par ces moments pas très drôles.
Ce qui a changé aujourd’hui
Grâce à ces conseils pour surmonter mes échecs, et à ces prises de conscience, j’ai recommencé. Pas de la même façon, bien sûr et en prenant le temps d’ajuster, de réfléchir chaque étape pour savoir si c’était la bonne route, ou s’il fallait que j’ajuste. Et parfois aussi en lâchant prise. En acceptant les moments moins sympas : ce ne sont que des moments.
Aujourd’hui j’ai défini des objectifs clairs, mais modifiables, ajustables. Et surtout pas de précipitation ni de panique. Quand il y a des moments un peu vide, traversée du désert : je vais faire un tour, je m’aère, les mauvais moments ont tous une fin.
Merci d’avoir lu cet article laissez un commentaire pour me raconter votre conseil qui vous a permis de surmonter un échec. Et n’hésitez pas à partager cet article.
Merci pour tes conseils.
Pour moi c’est difficile d’être patient avec un échec… on a envie de terminer avec ça le plus rapidement…pour ne plus ce sentir mal.
Ces quoi ton experience avec la patience….du a des exemples?
A bientôt
Rodney
Bonjour Rodney, merci pour ton commentaire. Et bien justement, la patience dans ces cas là, quand on a envie que tout marche très vite et que ce n’est pas le cas…C’est la capacité à lâcher prise et penser à autre chose le temps que l’échec soit derrière soi 😉