On a souvent une fâcheuse tendance à se comparer aux autres. Malheureusement à comparer ce qui n’est pas comparable puisque chacun de nous est unique. Donc c’est effectivement peine perdue. CQFD.
Mais si c’était si simple que ça, je ne serais pas en train d’en faire un article pour commencer à arrêter de se comparer aux autres et être soi-même.
Comment faire pour être soi-même sans se soucier des autres ?
La comparaison sert un peu de « balance, thermostat, » pour savoir où on en est.
Par exemple un élève va comparer sa note avec son voisin et sera rassuré s’il a sensiblement la même note, ou s’il a une note supérieure à la sienne. Évidemment dans cet exemple, il compare juste le résultat d’une évaluation de la part d’un professeur sur le travail qu’il a fourni. Et pas sur sa personne. Mais comme les élèves ont tendance à confondre les deux, c’est un exemple assez parlant.
Si l’élève est content de sa note par rapport à son voisin, mais qu’il se rend compte qu’il est finalement dans le dernier tiers de la classe, hop, il n’est plus du tout rassuré et se trouve nul par rapport aux autres. Et voilà en 2 secondes son jugement sur lui-même vient de changer.
Le jugement envers soi-même.
Un peu de compassion que diable ! bien souvent, on est plus dur envers soi-même que n’importe qui d’autre. Si un ou une ami (e) nous traitait de la sorte, ce ne serait même plus un(e) ami(e) ! Alors considérons nous comme notre meilleur(e) ami(e) et arrêtons de nous flageller !
La comparaison « descendante »
Mais qu’est ce que c’est ? Le fait de se comparer ou de se rassurer en se disant qu’il y a pire que soi, que finalement on est très très bien loti.
Ben oui, rassurant de se dire qu’on est bien au chaud dans nos pantoufles et qu’on ne s’en sort pas si mal puisque :
« Tiens, pas plus tard qu’hier, j’ai rencontré le voisin, sa femme s’est tirée avec son prof de Yoga, elle en a profité pour vider tous les comptes, et en plus il vient de perdre son boulot. »
Alors oui, face à Mr pauvre voisin, nous c’est tellement mieux, on a juste un petit problème avec notre N+1 et un très léger découvert.
Mais là c’est quoi ? On relativise ou se rassure en se comparant ?
Pas pareil n’est ce pas ? Et pas facile d’analyser froidement la situation, sans jouer à l’autruche, et sans se dénigrer, mais de façon objective. Comme si quelqu’un d’extérieur regardait avec ses yeux la situation sans compassion.
Oui mais bon, on n’en reste pas moins humain, et c’est très difficile de rester objectif sur sa propre situation.
La comparaison « ascendante »
Vous l’aurez deviné c’est l’inverse, on se sent vraiment moins bien moins intelligent, moins heureux, moins fort que le voisin…. Si ce genre de comparaison peut nous booster à nous rendre plus fort, plus résiliants, et ne nous mine pas, pourquoi pas? On va pouvoir mettre un curseur à un niveau et lorsqu’on l’a atteint… ? oui et qu’est ce qui se passe? et bien, de la fierté, un renforcement de la CONFIANCE EN SOI, de L’ESTIME DE SOI. Une assise sociale renforcée. Pourquoi pas. C’est comme une compétition. Certains ont cet esprit de compétition. D’autres pas.
Et les autres ?
Et bien, laissons les où ils sont. Chacun son chemin finalement. L’idée, c’est de trouver le sien et de réussir à cheminer le plus sereinement possible. Ma voisine va plus vite que moi, tant mieux pour elle. En attendant moi, j’en suis là et je vis ce que j’ai à vivre.
D’ailleurs (je sais j’en parle souvent) ce serait tellement moins stressant pour les élèves si dans les écoles, collèges, lycées, on proposait aux enfants d’aller à leur rythme, de le respecter et d’accompagner chaque enfant comme il en a besoin et pas comme « on doit » le faire. Ca pourrait éviter de tout le temps se comparer, se mesurer aux autres. Cela éviterait certainement beaucoup de souffrances pour les enfants hypersensibles, capables de ne plus rien faire par peur de la compétition.
La comparaison dans la société.
Les réseaux sociaux encouragent beaucoup cette comparaison. Comme les médias, ou la pub. Bon l’important est d’en être conscient. Pas sûr que les personnes qu’on suive sur les réseaux soit toujours si beaux, si bien apprêtés, et que leurs affaires
fonctionnent toujours à merveille. C’est juste ce qu’ils nous en montrent ou bien ce qu’on veut bien voir.
Donc pas facile de se sortir de cette habitude ancrée de se comparer, puisqu’on vit dedans depuis si longtemps. (voir article Festinger ).
ATTENTION : Ne pas confondre Inspiration et comparaison. Les personnes dont nous faisons nos modèles nous inspirent mais de façon positive. L’inspiration nous tire vers le haut pour nous motiver sans perdre de vue notre singularité.
Que faire ?
En fait, le mieux dans ce cas est de se comparer, à soi-même. Si un élève a une note est plus élevée que d’habitude, il peut considérer qu’il a fait des progrès et être content de lui. Si c’est égal : il maintient, si c’est moins bon que d’habitude, il va essayer de comprendre les raisons pour lesquelles sa note est plus basse. Auto évaluation. Et la compétition? Pourquoi ne pas être en compétition également avec soi-même? J’ai eu 10 de moyenne ce mois-ci, je vais tout faire pour avoir 12 le mois prochain.
Alors ?
Faisons de notre mieux.
Coaching :
Le coaching ne va pas s’occuper de savoir pourquoi on s’amuse à se comparer, mais si cela nous fait souffrir, si cela devient un problème pour nous, il va nous aider à arrêter de nous comparer pour nous accepter. Bien sûr cela ne se fera pas en un claquement de doigts, mais avec la méthode des petits pas.
« Un voyage de mille lieues commence toujours par le premier pas » Lao Tseu.
Suite à ces sages paroles allons marcher sur le chemin de l’acceptation de soi.
Voici quelques premiers pas pour arrêter de se comparer aux autres et être soi-même:
- Prendre un carnet, et le soir avant de s’endormir, faire le bilan de sa journée. De quoi ai-je été fier(e) aujourd’hui ?
- Félicitez-vous pour vos réussites. Je ne dis pas d’ouvrir le champagne dès que vous faites votre footing un peu plus vite que d’habitude (vous risquez de tomber dans l’alcoolisme) mais voilà un sourire à vous-même, une petite annonce au cours du repas familial (c’est ce que je fais souvent en famille, quand quelqu’un réussit quelque chose et qu’il (elle) en parle le soir à table, on s’applaudit mutuellement, c’est sympa, ça soude, et ça renforce l’estime de chacun).
- Listez vos points forts. Pas toujours faciles à voir, mais une fois qu’on les perçoit on se dit que finalement on a vraiment des qualités.
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Ah la comparaison, j’ai l’impression que la plupart d’entre nous y sont confronté dès le plus jeune âge. C’est dès lors tout un « travail » pour en sortir.
Heureusement ton article donne quelques pistes intéressantes et pratiques pour éviter de nous y perdre. Merci !
Merci Nicolas pour ton commentaire 😊 oui comme tu dis « tout un travail » 😅